(348 mots) Emelian Pugachev est considéré par Sergei Yesenin comme une personnalité ambiguë. Il est probablement impressionné par Pougatchev. L'auteur ne condamne pas, mais, au contraire, expose le personnage principal comme un martyr. Le poète partage sans aucun doute le point de vue du rebelle, mais il essaie de maintenir la neutralité, permettant au lecteur de se forger sa propre opinion et de déterminer par lui-même qui était Emelyan Pugachev: un altruiste au caractère doux, soucieux de la liberté et de l'égalité, ou un rebelle et un imposteur, qui poursuit un égoïste buts.
Au début du poème, nous voyons à quel point Pougatchev fatigué arrive dans la ville de Yaitsky. Emelyana se soucie de la vie des gens, il est profondément préoccupé par le sort, il est indigné par la misérable existence des gens. Dans une conversation avec un gardien des cosaques, il apprend que la vie digne du peuple s'est terminée avec la mort du troisième Pierre et que les gens attendent leur «roi paysan» qui ose diriger la rébellion, défiant ainsi Catherine. Cette idée inspire Pougatchev, il ne connaît pas la peur du pouvoir, et il se fait appeler Pierre III. Il est difficile de donner le nom de quelqu'un d'autre, mais c'est ce nom, selon le rebelle, qui peut devenir le meilleur catalyseur de la rébellion du peuple. Il est à noter que le héros a eu l'opportunité d'entrer librement en Asie, préservant à la fois l'armée et sa propre influence. Mais la vengeance sur Catherine semblait plus douce qu'une vie tranquille. L'armée, emmenée par Emelyan, remporte à première vue des victoires faciles. Mais dès que les régiments paysans ont dépassé la première défaite, comment la discorde a mûri en eux. La conscience de la mort imminente incite les rebelles à penser à la survie, pas à la guerre. Les Cosaques, dans la crainte du gouvernement et dans l'espoir de pardon, conspirent contre Yemelyan, lui offrant de baisser la tête rebelle. Pougatchev ne pouvait pas s'attendre à une trahison de ses «chers et bons», donc ce qu'il a entendu ne rentre pas dans sa tête. Même face à la mort, il n'est pas enclin et appelle à poursuivre le soulèvement, mais en vain. Résigné à la trahison, il se venge, tuant l'un des Cosaques d'un coup de feu, et ils l'attrapent et le lient, détruisant l'idée d'un guerrier rêveur.
Yesenin lui-même venait du village, donc le chef du soulèvement paysan à ses yeux était un homme d'honneur. Pougatchev a vu comment le peuple piétinait la noblesse et a mené la résistance, devenant le messie, voué au massacre. Dans son discours, il n'y a pas d'espoir de victoire, mais il y a un objectif: montrer aux autorités que la patience des pauvres a ses limites. Pour elle, il n'a pas épargné sa vie, et cela est digne de respect.