Madame Marot, née et élevée à Lausanne dans une famille stricte et honnête, se marie par amour. Les jeunes mariés partent pour l'Algérie, où M. Maro reçoit un poste de premier plan. Quatorze ans de vie à Constantine leur procurent prospérité, esprit de famille, enfants sains et beaux.
Ces années ont changé Maro extérieurement: il est devenu noir comme un Arabe, est devenu gris et a séché, beaucoup l'ont confondu avec un natif d'Algérie. Chez Mme Maro également, personne ne reconnaîtrait l'ancienne fille.
Maintenant, sa peau est devenue argentée, plus mince, plus dorée, sa peau est devenue plus mince, ses mains sont devenues plus minces, et en les soignant, dans sa coiffure, dans ses sous-vêtements, dans ses vêtements, elle a déjà montré une sorte de propreté excessive.
Le temps de M. Maro est rempli de travail, sa femme vit avec des soucis pour lui et les enfants, deux jolies filles. Mme Maro est réputée être la meilleure maîtresse et mère de Constantine.
Arrivé dans la ville d'Emil Du-Buis, le fils de Mme Bonnet, une amie de longue date et bonne de Mme Marot, n'a que dix-neuf ans. Il a grandi à Paris, étudie actuellement le droit et n'écrit que des vers qu'il comprend.
Un jeune homme loue une villa Hashim pour le logement. Mme Maro fait référence à Emil «avec des conseils à moitié plaisantants, avec la liberté qui était si naturellement permise par la différence d'années», mais découvre rapidement qu'elle est devenue «la première personne» dans la maison pour le jeune homme.
Pas même un mois ne s'était écoulé avant que Dieu ne tombe amoureux de ce qu'il savait.
Madame Maro se tait. Elle perd du poids, essaye de quitter le moins possible la maison et examine de plus en plus son visage fatigué dans le miroir. Emil rend une femme folle de sa persécution et de ses lettres d'amour. Ces signes obscurs confondent de plus en plus M. Maro. De septembre à janvier, Mme Maro vit anxieusement, douloureusement.
Elle essaie de convaincre Emil de la traiter comme une mère, elle dit qu'elle a vieilli, mais l'amour du garçon ne disparaît pas. Emil rêve d'elle, brûlant de passion. Un soir, Mme Maro se rend et accompagne Emil dans sa villa. Elle prévient le jeune homme qu'après l'intimité avec lui, elle ne pourra plus vivre et lui demande s'il a «quelque chose à mourir». Emil montre à la femme un revolver chargé. Après l'intimité, Mme Maro demande à Emil de lui tirer dessus.
Dans les derniers instants, elle s'est transformée. M'embrassant et m'éloignant pour voir mon visage, elle me chuchota dans un murmure plusieurs mots si tendres et si touchants que je ne pus les répéter.
Emil lui donne des fleurs et lui tire deux fois dans le temple. Le jeune homme promet de la suivre, mais la pièce est trop claire. Il voit son visage pâle, la folie le saisit. Emil se précipite vers la fenêtre et commence à tirer en l'air. Il n'ose pas se tirer dessus.